L’escorting est peut-être un métier jugé amoral par certains, mais constitue le gagne-pain de quelque 700 femmes à Genève. Plus que cela, il s’agit pour elles d’un tremplin pour un meilleur avenir. L’histoire de Rose, call-girl d’un jour devenue mannequin, en témoigne. Découvrez sa confession digne d’un conte de fées.
« Je me suis lancée dans le métier de l’escorting par dépit », commence-t-elle, les yeux verts scintillants et francs, un petit sourire triste aux lèvres. « Je voulais devenir photographe dans le monde de la mode et suivre des cours d’arts plastiques. Je voulais surtout aller dans de grandes écoles et finir mes études, trouver un emploi stable et pourquoi pas, un mari aimant et avoir des enfants. Le grand classique qui pourrait rendre fière ses parents” Enchaîne-t-elle presque avec regrets. “Seulement, l’argent manquait. J’avais un loyer de retard et les frais d’inscriptions étaient plus élevés que prévu. C’est alors qu’une de mes amies m’a parlé d’une de ses connaissances qui était call-girl sur https://www.fgirl.ch/filles/neuchatel/. Elle disait gagner assez pour être financièrement indépendante. J’ai été tout de suite tentée, oui! Car je n'avais vraiment rien à perdre. j’ai jeté un coup d’œil au site spécialisé que mon amie avait recommandé. Prude par nature, la découverte a été un choc au premier coup. Voir toutes ces filles se montrer sans gêne n’étaient pas dans mes habitudes. D’ailleurs, je n’arrivais pas à m’imaginer en train de poser parmi elles. Après quelques jours de réflexion et d’introspection, je me suis dit, pourquoi pas ? J’ai tout à y gagner et de toute façon, je peux toujours suspendre mon profil si cela ne me plait pas. Alors, je me suis inscrite. J’ai pris contact avec l’amie de mon amie qui a été assez gentille pour m’aider à monter mon profil et m’apprendre les secrets du métier. Rien n’a été laissé au hasard. Le choix des tenues, les jouets must-have, l'hygiène intime… Et même l’étiquette. Elle m’a appris qu’une escorte devait rester respectueuse et professionnelle à la fois. Car en dehors des prestations sexuelles, on donne également des prestations d’accompagnements. C’est à dire qu’on doit jouer le rôle de la compagne ou de la petite amie du client devant ses proches, durant un gala ou des dîners d’affaires. Un mois plus tard, j’avais mon premier client. Et j’ai appris à prendre goût au fil du temps. Je pense même que l’expérience m’a permis de m’épanouir. »
« Puis, un jour, environ six mois après mes débuts, je suis tombée sur un client singulier. Ses demandes étaient peu communes au début. Nous prenions des heures pour faire les emplettes. Il tenait à ce que j’essaie toutes les tenues qu’il choisissait et je défilais devant lui. Après quelques semaines suivant le même rythme, il m’a dit être photographe pour une agence de renom et m’a demandé si je voulais tenter ma chance en tant que mannequin. Abasourdie, je n’ai pu qu’acquiescer par la chance de ma vie.
Les événements se sont alors enchaînés très vite et je me suis retrouvée dans son savoir à Paris ! La Fashion Week était proche et j’avais la chance d’y participer, sur les planches, en plus ! C’était comme entrer dans un autre monde. Tout était nouveau, l’effervescence dans les coulisses, les heures de répétition à défiler avec les filles. Mais ce qui m’a surtout marqué, c’était les essayages. J’ai toujours eu un faible pour les vêtements de marque, et découvrir en inédit les créations des plus grands couturiers au monde était comme un rêve devenu réalité. Je dois mon succès grandissant et ma carrière sur le tapis rouge à Gunter. Sans lui, tout ça ne serait pas arrivé.»
Aujourd’hui, Rose, ancienne escorte devenue mannequin, alterne son temps entre des cours de photographie et des séances devant les objectifs.